les cartes du monde diplomatique pour illustrer un article :
Carte du conflit Erythréen
Carte détaillant les réseaux de circulation routière autour de Moscou
Carte des balkans qui détaille la géographie de chaque population (serbe, croate, bosniaque) et les problèmes que ça pose de frontière ;la carte fait cohabiter des populations qui ne cohabitent pas en réalité. Ça fait comme une réconciliation mentale.
Au-delà de la carte d’un territoire physique, il y a la cartographie des résultats électoraux avec une illustration graphique d’au moins 7 grandes tendances politiques dans le pays.
Carte de la plus grande ville de Bolivie, archétypale car mélangeant une extrême pauvreté de la masse de la population à une grande richesse de l’élite mafieuse : la carte nous montre les répartitions de richesse et en fonction de quels critères (altitude, sites touristiques, sites pollués ou non, types d’habitats, historique du lieu..)
Cartes du pôle nord et de sa périphérie dessinant les intérêts géopolitiques, les différents peuples en présence, les Etats concernés avec la représentation des grandes tendances, des corrélations entre les intérêts géopolitiques et la fonte des glaces.
Carte des réseaux vus sur des cartes mondiales : cables internet, carte des routes du gaz liquéfié dans le monde entier : la taille de ces réseaux représentés avec des lignes plus ou moins grandes.
Lieux inconnus lointains qu’une carte rend vivant, actualise nous les rendant directement accessibles à notre curiosité au-delà de la dureté et de la violence des contextes locaux : Erythrée, Philippines, Bolivie, noms de villes impossibles à inventer. Beauté de cet inconnu auquel on accède. Image synthétique. Le global et le souterrain comme si on était dans un film d’espionnage. Dessin plus proche du réel qu’un réel qui serait vu: le réel vu est chose parcellaire, incomplète et en décomposition. Côte à côte dans une carte : un centre névralgique et du périphérique qui coexistent. Coexistence de zones de densité différente, de peuples différents représentés égalitairement avec différentes couleurs. Quotidiennement, dans le moment présent, on a tendance à oublier la périphérie. Une carte dans l’espace nous permet de la faire exister autant que ce qui apparait comme centre. Dès lors, on a une vraie vision en relief, beaucoup plus riche comme lorsque un roman comporte un grand nombre de personnages secondaires.