Depuis les pavés gris autobloquants avec leurs lignes rouges, depuis le macadam neuf, ses gros graviers tout noirs aux arrêtes acérées, depuis le bitume mangé du trottoir d’un village, depuis les allées lisses et rouges jusqu’aux dalles noires et blanches d’une ville inconnue, passant par la poussière, le chemin des feuilles mortes, le vieux sable du parc, par les échancrures blanches des passages piétons, le défilé des mots sur les bord de la piste, CYCLES en bien gros en lettres étirées, les carrés blancs sur gris, la silhouette d’un vélo, les tirets-peinture-noire, depuis les pavés du quai jusqu’à l’orée d’un bal, la piste carrelée de beige, depuis le sol simple d’une rue où il n’y a rien à lire jusqu’au seuil de ta maison, depuis tous les sols de nos vies, je t’attends.
J’aime beaucoup. Pas réussi à écouter le texte (réseau un peu faiblard), mais l’attente est joliment mise en mots. Merci
J’aime beaucoup. Pas réussi à écouter le texte (réseau un peu faiblard), mais l’attente est joliment mise en mots. Merci.
Merci merci !
oui !
Il est beau ce texte-poème! C’est bon d’attendre!
Merci, Céline ! 🙂
quelle belle attente
beau beau, dis t’animerais pas un atelier voix à Évry ?
Non, je n’aurais rien à dire à qui que ce soit ! Par contre, j’ai fait quelques séances avec une coach vocale il y a quelques années, sur les recommandations d’Emmanuelle Cordoliani. Je voulais chanter, je n’ai pas vraiment franchi l’obstacle, mais peut-être (sans doute) que ça a laissé trace dans ma voix parlée…
Que dire de plus que beau…?