Carrelage carré couleur sable posé en diagonale avec à chaque intersection une petite pièce pour arrondir les angles ; froid sous les pieds nus ; bien en été, désagréable autrement ; pied de porte en fer, standard ; sol moucheté noir et blanc, style granito année 70, dissimule bien les tâches ; les escaliers dans le même matériaux ; pas de porte en béton ; une marche ; revêtement extérieur peint récemment en corail ; des fissures çà et là ; pas un papier par terre, gardien oblige ; une porte télécommandée ; c’est la rue ; trottoir goudronné ; ici, un tas d’encombrants sous l’affiche qui les interdit ; là, des fissures avec plantes qualifiées de mauvaises herbes, des fleurs, des figues écrasées, des fleurs fanées, aplaties ; bordure du trottoir, béton moulé ; une bande bosselée rajouté pour enfin aider les aveugles ; goudron de la rue strié de bandes blanches larges et régulières ; plus de clous mais des passages piétons ; retour au béton moulé, lever le pied ; trottoir étroit partageant la place avec platanes et plus si… ; odeur d’urine et coulure au pied de l’arbre ; des crottes ici et là ; attention où mettre les pieds ; travaux en cours ; changer de côté ; des traits fluo verts ou rose ou jaune ; quelques chiffres ou lettres ; pas compréhensible, réservé aux initiés ; prendre à gauche ; avenue large ; trottoir, piste cyclable, deux voies, terre-plein central et la même chose en symétrie ; toujours les herbes dès que possible ; cannette vide roule au gré du vent ; un masque plié, un élastique cassé ; un papier de bonbon ; un bâtonnet d’esquimau juste à côté d’une poubelle ; à droite le parc ; traverser les rayures atténuées par le temps ; des branches à terre sur le terre-plein central ; la grille ouverte ; l’allée centrale bitumée ; prendre à gauche le premier chemin de terre ; sur les côtés de ce chemin dessiné par les passages répétés, de l’herbe, quelques fleurs, des chiens se reniflant ; lever les yeux, le parc est magnifique mais attention aux crottes !
Des histoires posées par terre. Suffit d’une étincelle pour qu’elles prennent vie. Merci.
Merci Jean Luc pour être passé par là
Tout à fait réussi on comprends pourquoi il est préférable dans certaines circonstances d’avoir les yeux rivés au ciel, et tant pis pour les crottes 😉
Merci Patrick de ta visite et de ton commentaire