#40jours #03 | le fantôme de Félix Leclerc

Parc Félix-Leclerc (Lasalle, Montréal, Québec, Canada)

Sur une rue plus ou moins large, quelques voitures sont stationnées en bordure du trottoir. D’un côté de la voie, les arbres forment une muraille de feuilles vertes. Le parc semble se cacher derrière ce mur végétal. De l’autre côté de la rue, des maisons semi-détachées, chacune arborant sa porte de garage, se tiennent ensemble. Les murs de briques et les entrées en asphalte, en pavés ou en béton accentuent la chaleur de l’été. Les quelques petits carrés de pelouse jaunie illustrent parfaitement la traditionnelle opposition entre la ville et la nature.

Maison Félix-Leclerc (Vaudreuil, Québec, Canada)

Au bord du Lac des Deux Montagnes, une maison ancestrale tente de garder les souvenirs en place. Sa toiture métallique attend la pluie pour chanter son hymne à la lenteur. Les faux volets bleu ajoutent, malgré tout, un certain cachet à la maison. À quelques pas de la maison, une cabane en bois sert d’accueil pour les touristes en visite. Une terrasse en bois sert de refuge pour une boîte d’échange de livres. Sur le chemin sinueux, les voitures roulent à une vitesse proportionnelle à l’attention que leurs occupants portent au paysage. Le bonheur est tombé dans le fossé où poussent de grands arbres.

École secondaire Félix-Leclerc (Repentigny, Québec, Canada)

En face d’un immense terrain agricole, le vent frappe sur l’école secondaire en briques rouges. Elle se situe à proximité de son homonyme autoroutier, l’autoroute Félix-Leclerc (l’autoroute 40 en jargon plus utilitaire). Le stationnement de cet établissement d’enseignement de banlieue est rempli de véhicules. Une piste cyclable à double sens trace une ligne imaginaire entre le champ et la route. Sur le terrain clôturé de l’école, quelques tables à piquenique évoquent la possibilité d’un midi en plein air, malgré le bruit des véhicules sur la rue passante. Le ciel bleu incarne les rêves des adolescents qui se dirigent vers le parc avec leurs skateboards.