Lungomare Italo Calvino, San Remo
Large avenue de front de mer, ciel immense et mer à perte de vue. Deux voies séparées par un terre-plein central, alignement de palmiers variés : hauts au tronc courbé, trapus, palmiers nains. Petite digue de rochers près du rivage. Un homme en bermuda marche d’un pas décidé sur le bord de la chaussée la plus proche de la mer. On pourrait penser qu’il se dirige vers un des scooters garés à quelques mètres de lui. Une nuée blanche s’amoncelle au-dessus de l’horizon. Sur la chaussée des lignes bleues délimitent les places de stationnement. De l’autre côté du terre-plein central, un homme et une femme portant un sac à dos avancent dans le sens opposé, ils marchent sur les places de stationnement vides à une dizaine de mètres derrière deux personnes vêtues de noir. On aperçoit plus loin des voitures garées en épi. Grand soleil sur la riviera italienne.
Rue Italo Calvino, Caudebec-lès-Elbeuf, Normandie
Rue dessinant un coude dans une zone pavillonnaire entre des petites maisons parallélépipédiques à toits pointus, souvent de tuiles parfois d’ardoises. Bas-côté herbeux. Jardins entourés de haies basses, touffues. Une piscine hors-sol ronde et bleue dans un des jardins, séparé du jardin mitoyen par un grillage. Le coude de la rue ne rompt pas la monotonie de l’ensemble. Voitures garées devant le portail des maisons ou devant leur garage. Nuages lourds, foncés, luminosité contrastée. Quelques lampadaires vert foncé le long de la rue. Devant une maison, une camionnette blanche est garée, portières ouvertes. La silhouette d’un homme en t-shirt noir apparaît derrière la portière gauche, son bras replié, la main possiblement contre son oreille.
Scuola primaria Italo Calvino, via Zumaglia, Turin
Grille vert foncé, d’environ un mètre vingt de hauteur entre l’enceinte de l’école primaire et le trottoir de la rue Zumaglia. Bâtiment principal de deux étages peint en blanc, hormis le porche d’entrée de couleur vieux rose. Large escalier de sept marches, trois rampes métalliques. Près de l’entrée, deux drapeaux : le drapeau italien et sans doute celui du Piémont enroulé sur sa hampe. Quatre larges fenêtres rectangulaires. À droite, un premier corps de bâtiment jaune clair, étages et fenêtres décalées par rapport au bâtiment central, trois étages au lieu de deux. Face à lui, un portail de trois mètres cinquante de largeur avec un panneau d’interdiction de stationner. Quatre autres corps de bâtiment sur la droite, chacun avançant d’un mètre cinquante environ par rapport au précédent et de couleur différente : jaune ocre passé, vieux rose, vert amande, et enfin blanc bleuté pour le bâtiment d’angle qui donne aussi sur la rue Giacomo Medici. Face à l’école, un immeuble de briques de cinq étages. Reflet du corps de bâtiment jaune sur la porte vitrée de l’immeuble. Planches de bois et éléments de mobiliers indistincts posés sur le trottoir à côté de la porte. Une femme de dos, sac en bandoulière et queue de cheval, s’éloigne. Devant elle, également de dos, un homme marche avec son chien.
J’adore. Calvino aussi. J’attends que Marco Polo sorte de quelque part. Merci.
Marco Polo n’est pas loin… Merci d’être passé par là !