La rue Balzac, dans le 8e entre l’avenue des Champs-Elysées et la rue du Faubourg Saint-Honoré1. Dans le bas de la rue, le cinéma Le Balzac et plus haut, sur le coin à droite après la rue Lord Byron, l’hôtel Balzac (plus loin encore, avenue de Friedland, une brasserie et un tabac Le Balzac), mais ne digressons pas, revenons à la rue Balzac et plus précisément au bas de la rue ; le ciel est bleu, la frondaison des arbres sur les Champs-Elysées abondante, c’est l’été. On pourrait croire que c’est le printemps dans toute sa gloire au vu du feuillage vert tendre, mais c’est impossible, car le film Madre, à l’affiche, est sorti en France le 22 juillet 2020. Les autres films programmés (dont je n’ai pas vérifié la date de sortie) : Chained/Beloved, Dans l’Ombre de Staline et The Climb. La devanture n’a rien d’original ni de particulièrement attrayant, le bandeau porte l’inscription « Le Balzac » en noir sur fond gris clair, quatre portes vitrées avec barre horizontale dont la porte tout à gauche et celle tout à droite sont ouvertes. Les portes de sortie, fermées, sont du même gris clair. Sur une terrasse de l’immeuble juste à côté et qui fait coin, deux hommes discutent. Des gens attendent au feu pour traverser, certains, tête baissée sur leur smartphone, on ne voit pas le smartphone mais la posture ne laisse aucun doute. Les visages face caméra sont floutés. Un homme remonte la rue des sacs à la main, une femme descend. Sur le trottoir d’en face sont garés vélos, motos et autres scooters et une femme remonte le trottoir, un sac dans une main, une veste dans l’autre et le masque au menton.
Collège Honoré de Balzac, rue Saint-Antoine à Albi, un bâtiment ancien et un bâtiment moderne accolés, briques de revêtement rouges. L’entrée se situe dans la partie moderne, portes métalliques à 4 panneaux donnant sur la cour de récréation, elle est surplombée par une structure métallique en forme de demi-cercle avec dans son prolongement, un pan de mur où est accrochée une plaque orange à l’effigie du grand Honoré, visage blanc, traits, moustaches et cheveux noirs, qui indique « Collège Honoré de Balzac ; les seules autres inscriptions lisibles sont en lettres blanches sur fond orange ; « Tarn » dans le coin supérieur gauche et « liberté, égalité, fraternité », dans le coin inférieur droit. Puis viennent une double rangée de forme courbe de sept vitres chacune surmontant une double rangée de sept panneaux rouges chacune, courbes également, le tout formant une structure dont on ne sait trop déterminer la forme. Un jeune homme masqué longe le trottoir. Au-delà de cette structure, dans le tournant, nouveau parking pour vélo, une poubelle ronde, cartons au sol juste à côté ; le collège se poursuit sur la gauche dans la rue Honoré de Balzac.
Arrêt de bus « Balzac » à Asnières-sur-Seine, un poteau où sont accrochés une sorte de boîtier avec dans le bas deux bandes électroniques indiquant probablement les temps d’attentes des lignes, un plan et des horaires. Devant ce poteau, une jeune femme cheveux roux mi-longs, veste en jean et foulard bleu à motifs blancs autour du cou, masque au menton, jupe grise à ramages gris clair, sac rouge en bandoulière, tennis blanches, elle attend le bus et regarde dans la direction d’où il doit arriver. Sur sa gauche, un immeuble de cinq étages plutôt quelconque, quatre garages au rez-de-chaussée, une camionnette blanche est garée devant l’un d’eux. A quelques pas d’elle, sur la gauche également une poubelle, un immeuble plus ancien, avec au coin, une épicerie. Ce qui est bizarre dans Google Earth c’est qu’il est composé d’une succession de photos prises à des moments différents si bien que sur celle avec la jeune femme, le ciel bleu se révèle dégagé et nuageux, les auvents ne sont pas déployés, mais si on tourne à gauche dans la rue de Lorraine, le temps est radieux et l’épicerie est ouverte. Ses étals sont à l’extérieur, pieds dissimulés par des toiles plastifiées blanches rayées de bandes verticales vertes et sont surplombés d’auvents de toile blanche également striés de vert. En face de cet immeuble, la rue Balzac.
1 Balzac a passé les trois dernières années de sa vie dans cette rue qui s’appelait alors rue Fortunée. Il y avait acquis un hôtel particulier qu’il a fait transformer pour Madame Hanska et où il a vécu jusqu’à sa mort en 1850. Dès après son décès, le nom de la rue a été changé en rue Balzac.