Il y a deux fenêtres une sur rue et l’autre sur la gauche en retour le bâtiment d’à côté n’a que deux étages une table simple planche sur tréteaux avec des cahiers et des livres une machine à écrire rouge portative et par terre un matelas de mousse avec un tissu indien et une couverture le recoin cuisine et le recoin douche toilettes entre la chambre et la porte d’entrée une casserole avec un reste de pâtes et de quoi faire du café des bols pas lavés on dirait la chambre inhabitée même si ce n’est pas vrai et peut-être un lieu dont on se souvient semble inhabité puisque soi-même on en est parti et le coin de rue juste en bas comme le même angle aussi d’un côté vers le boulevard à condition de tourner à gauche ou à droite au bout puisque la rue ne le rejoint pas et de l’autre un lacis comme plus ancien c’étaient encore les épiceries juives et puis ce music-hall déjà sur le déclin plus loin le bistrot en angle au bout de la rue faisant marché et à son autre extrémité le métro la capitale tournoie tu marches à pied régulièrement et beaucoup sur une carte tu pourrais indiquer les bouquinistes que tu fréquentes et marquer d’une croix aussi les gares puisque la couleur et l’odeur même des gares sont liées à ce pourquoi tu t’y rends et là où tu vas d’autres points encore bien loin sur la carte et tout autour dans la ville maintenant que tu la vois de plus haut tu le sais tu le pourrais encore décrire comme en quelques traits ou croquis en relief d’autres chambres pareilles et tout cela tournoyant bien sûr dans le noir immense que ces époques instables provisoires et lointaines avalent d’un même geste dans une nuit plus grande que la planète même…
Oui effectivement, t’as encore un peu de boulot pour te remettre à écrire droit ! 😉
Ah, ah ! Mon commentaire précédent s’appliquait au gribouillage précédent ! Là c’est moins drôle, on peut supprimer ses commentaires non ?
y a intérêt !
Bah j’ai pas trouvé du tout comment supprimer mes commentaires, ça alors…!
C’est une sorte de commémoration du poème « Suicide » d’Aragon, dans Le Mouvement perpétuel ? — Fallait que je le commente sans réfléchir avant que ça ne disparaisse. — A moins cet essai rejoigne la masse des mots effacés de nos ordinateurs ?
Ah, oui, ben moi aussi c’était sur le coup d’essai en vieux norois… — Je pensais que mon commentaire allait le rejoindre dans les mots effacés…
il faut que je relise, tiens..
C’est chouette de pouvoir te lire comme parmi nous !! 😍
1ère fois que ! (enfin presque, quand on avait fait sur la ville, j’avais fait le début sous pseudo mais calé après)
et oui, depuis la plateforme sur la mer du Nord..
C’est pas pour dire mais quand même très heureux de participer à un atelier avec françois bon ! Bonne soirée.
ben concevoir la proposition c’est déjà ou aussi une écriture !
La carte pour prendre de la hauteur, bien trouvé.
Bonjour,
j’explore à rebours, autre façon de zoom arrière, je lis tout jusqu’à rejoindre le premier, ici la carte, c’est un bon début, ou une bonne fin pour aujourd’hui !
Bonjour François
J’ai une passion pour les cartes. Et le survol qui entraîne l’imagination vers un certain réel de la ville ou du paysage.
J’ai utilisé une carte aussi pour écrire mon zoom arrière.
Merci !!
oui cette question des cartes on va essayer de l’explorer sérieusement, ça aussi ça fait partie des choses neuves que je voudrais tenter