L’œil luisant d’un hippopotame qui macère dans le glauque de sa cage, ménagerie d’un cirque rouge et jaune sur la place au milieu des immeubles voûtés, point sombre à la périphérie de ma ville, autour, en auréoles, les champs de bataille et de grandes cultures sillonnés de rivières, ponctués du marron des étangs et des grands bois, lacérés par le réseau des routes qui s’effilochent en étoile vers les steppes du nord et de l’est, la lande et les océans à l’ouest et vers les montagnes du sud c’est là, sur un sommet, qu’il se pose/repose le gros œil.
j’aime beaucoup ( l’œil de l’ Hippopotame comme dans un tableau de Gilles Aillaud )
Bonjour Jérôme,
que voilà un oeil voltigeur qui nous embarque !
Ah, cet œil qui nous tire, irrésistible !
J’aime bien ce texte. Bravo et merci !