Une gaufrette, certainement au goût vanillée, enveloppée de chocolat, une barre de chocolat, emballage papier plastique rouge, papier, un nom dessus, des lettres qui dansent, énergiques, sa main dessus, son regard sur une feuille, des feuilles partout, une table en bois posée sur un carrelage, une porte fenêtre fermée, sur une cour remplie d’objets en vrac, cassés, en attente, débordant jusqu’au toit de tuile rouge, un jardin aux petits soldats égarés, une rue rivière, une rue qui cache une rivière venue du plateau de Trappe ( altitude 165m ), étouffée, qui pue, marécages, en été l’oeuf pourri, une rivière qui tout de même fait son chemin jusqu’à la Seine, les méandres de toute cette eau nervurent la terre et dessinent des chemins, laisse des traces, à vue, cachée, et convergent, deviennent masse, matière dense et agitée, au coeur des océans.
Bonjour Aurélia
Voilà une belle phrase unique et bien rythmée !
J’aime beaucoup ce texte.
Et merci de ton retour !