Que 2 fois, car pas 3 rues Gisèle Freund.
Rennes.
Ça commence mal. Street View me renvoie à la rue de la Huguenoterie lorsque je veux la rue Gisèle Freund. Systématiquement. Je force. Alors je décide de considérer l’image de l’angle des deux rues, soit le n°1 de la rue Gisèle Freund. Comme une petite place nue avec 2 plaques émaillées bleues au nom de Gisèle Freund. Une en français, l’autre en allemand. Fixées l’une sous l’autre sur le pied sur lampadaire de style contemporain à deux mètres du sol sans doute. Juste devant, les bouches de 6 bacs gris à déchets papier, modèle bas. 6 c’est beaucoup. Quelques cartons repliés aux pieds des bacs. Un trop plein ?
Rue récente, qui ressemble davantage à une voie piétonne, une impasse qu’à une « véritable » rue. Mais ça c’est une autre question.
À droite un panneau défense de s’arrêter sous peine d’enlèvement, recroquevillé sous un immeuble récent, lourd, gris anthracite, 6 étages avec une façade latérale de fenêtres colorées et asymétriques qui n’égaient rien. Massif l’immeuble. 2 ou 3 palettes de bois verticales appuyées près d’une des deux portes métalliques du rez-de-chaussée, genre locaux poubelles ou techniques. Et encore 2 ou 3 vélos noirs attachés contre des supports à cycles métalliques. Personne dans la rue, sans trottoir ni chaussée, des pavés carrés gris, très gris. Beaucoup d’angles droits dans les bâtiments et de teintes gris bleu vert.
Environnement froid, un peu nu. Sur fond bleu ciel de gros nuages blancs. Aucune ombre au sol. Derrière le lampadaire un jeune arbre en feuilles. Un seul. Tronc faiblard. La perspective permet de découvrir une passerelle. Elle me fait penser à celles des facs de Créteil. Ici aussi le minéral domine.
A gauche de la voie, un autre immeuble récent de 6 étages, petite barre, genre immeuble de bureaux avec des baies vitrées sans rideau, au mieux quelques stores clairs et neutres. Façade comme revêtue d’une texture métallisée, grise. Au rez-de-chaussée des panneaux vitrés colorés, bleu moyen et vert d’eau. Ce pourrait être une cantine, un self.
Paris 13
Ça ne continue pas bien. Google map ne couvre pas cette rue située entre l’Avenue Mendes France et les voies ferrées terminant à la gare d’Austerlitz.
Alors je choisis « vue satellite », et décode autant que possible, avec cette carte et ce que je connais de ce quartier neuf.
Beaucoup d’immeubles hauts en matériaux verre, alu pour la majorité. Proximité avec les rues Dorothea Lange, Vivian Meyer et Berenice Abbott, elles aussi photographes. Qui a regroupé ici des femmes, ces femmes photographes du XX ieme siècle?
Au début de la rue un gros bâtiment à droite avec une boulangerie de luxe Eric Kayser, face à un bosquet ou un massif. Puis la rue en allant vers le nord -ouest comporte certainement un mur ou une palissade, le long des voies ferrées, là où stationnent quelques véhicules. Seulement de ce coté-ci de la chaussée. Peut-être est-ce une rue à sens unique ? Ça ce n’est pas lisible. Il faudrait prendre Mappy pour savoir.
Au niveau du 29 une petite ouverture, une pelouse, et un passage vers l’Avenue Mendes France. Au total 51 numéros dont aucun pair.
Bonjour Pascale,
les rues aux noms de femmes, leurs histoires et l’histoire des rues recentes, en construction encore, pas googlées, trop étroites, en travaux ou piétonnes… ça fait réfléchir ! on verra au final combien ici il y en aura et l’effet produit, curieuse déjà,
Bonjour
Je voulais une rue avec un nom de femme, et pas d’une femme « historique », d’une reine ou autre personnage connue de toutes et tous. Je souhaitais a priori Emilie Gallup, pionnière photographe mais il n’y a qu’une médiathèque qui porte son nom .. bref.