PROLOGUE
Une surface plane un rectangle de centaine de vitres miroirs métalliques bouclier de Persée renvoyant les rails au ras du sol un assemblage d’aciers de tiges de fers relient une échelle infini posée au ras du sol un guide pour roue de fer et à cette horizontalité de lignes répondent des poteaux et des immeubles aux balcons chargés de vélo réfrigérateurs armoires linges tapis. Ici la groupe Bouygues construira un nouveau vivre ensemble.
Deux pilliers de bétons des tonnes de ciment deux pattes avant couleur gris éléphant sur le troisième pilier un Graff bleu avec d’épais contour une technique des bombes dans un sac à dos la nuit un message un geste la solitude du graffeur quelqu’un se met en danger pour laisser une trace dans un endroit ou il peut se faire couper en deux. Ici quelqu’un est tombé et a perdu l’usage de son bras gauche.
Dans un ciel blanc le manteau nuageux stagne fixé au fil électrique qui le strie les plans et les profondeurs sont aspirés par un gros amas nuageux traversés par deux fils électriques surplombant un champ encore vert un chemin de terre quelques arbres une petite maison et une éolienne à l’orée du champ, en plein champ dans le champ. Ici vivait un couple qui s’est pendu.
#1 Le DEZOOM
Un regard de fer vide de pupille une tête avec casque et armure une épée pointée vers le sol dans une main les rennes d’un cheval de métal dans l’autre la cavalière et l’équidé de fonte trône au milieu d’une place entourée de façade trouée de 5 rues l’une donne sur la Loire elle aurait du arriver par là. Jeanne.
#2 LA FAÇADE ENLEVÉE
Une petite table carré sur laquelle est posée un vase comprenant 1 bouquet de fleurs séchées.
Une suspension pour luminaire une partie d’une petite armoire vitrée un fenêtre au fond fait face à la fenêtre.
Un salon derrière une large fenêtre en arc de cercle canapés table basse trois petits poufs cinq jeunes personnes.
Un match de foot dans un écran plat se répand dans une pièce dont la fenêtre donne sur la rue
Un lit deux places recouvert d’une couette à gros coquelicot posé sur un sol en parquet couleur cannelle
#3 STREET VIEWS
La rue Jeanne D’Arc une perspective créé par des façades une rue étendard aux quarante oriflammes d’un coté le tram de l’autre les voitures et un Subway et un casino ouvert 7 jour sur 7 jusqu’à 00H00. Est ce que les heures sup sont payées ?
Le Collège Jeanne D’Arc est entouré par la rue Dupanloup la rue Serpente la rue des bons enfants et la rue du bourdon blanc.
Le centre commercial régional D’arc. C’est là que tout avait commencé, chez Mango précisément mais le pic du pic du drama s’est déroulé au HetM.
#4 SOLS GLISSANTS
Intérieur sol jour salon revêtement imitation parquet à lattes fines
Intérieur sol lumière artificiel 18 marches en bois puis un carrelage miel marron solide texture lisse.
Exterieur jour gravillons sur quatre pas gravillons gravillons gravillons
Extérieur jour suivi par sol de ciment et grille d’évacuation d’eau
Extérieur de l’extérieur le goudron de trottoir des villes français
Extérieur jour après le trottoir la traversée de large surface épaisse granuleuse un autre type de goudron un goudron plus résistant peut être par endroit un revêtement de bandes blanches lisses fluorescente réfléchissantes jusqu’à l’autre trottoir
Exterieur jour sur l’autre trottoir le sol est battu par un reflet mais sol trottoir goudron grisâtre avec pansement de goudron plus récent par endroit.
Extérieur jour dernier tiers du chemin autre granulosité du sol plus épais, plus riches, plus neufs puis à un détour à la dernière courbe tout s’aplanit devient lisse et skatable.
#5 CAMERA TOURNANTE
10 mètres de long par 12 mètres de larges sur 13 mètres de haut un sol noir huit néon blanc projetant une lumière crue chaque mur contient un appareillage de perches de poulies de contrepoids de pains de fontes tout en haut un grill, un grillage au bout des 10 mètres le mur du fond accueille un établi escamotable parfois une grue comportant une cabine dans laquelle quelqu’un va se retrouver propulsé par un bras de fer, au plus près des projecteurs, au plus près des passerelles, coursives couronnant les 10 mètres par 12 réminiscence d’arène, donnant accès aux perches amovibles jusqu’au sol. Noir.
#6 LE PLAN LE GUIDE LA CARTE L’ATLAS
La carte, l’atlas, le plan c’est un humain à qui tu demande ton chemin, à qui tu demandes tu viens d’ou ? T’es allée ou en vacances ? Tu reviens d’ou ? T’es passé par ou ? J’aime pas les plans j’aime Catherine qui écrit pour indiquer le chemin de la maison dans les bois qu’après une légère montée vous verrez quatre arbres dont l’un est plus grand que les autres sur votre droite, un petit chemin de terre se trouve juste après ne le prenez pas attendez celui qui comportera un petit panneau indiquant un chemin de randonnée.
# 7 LES MONDES SOUTERRAINS
Au niveau zéro du parking Vinci c’est deux fois descendre une vingtaine de marches suivre le couloir à la fin de la 2ème descente et ouvrir la porte du niveau moins 1, 2, 3, faire ce trajet revient à traverser les les couches géologiques sédimentaires de la ville dans lesquelles sont stockées les traces des modes de vie des humains d’avant nous et les morts. Le parking compte 3 niveau moins un (-) le signe moins comme quand on désigne les siècles avant Jesus Christ donc à chaque fois que quelqu’un de 2022 va garer ou chercher sa voiture à un niveau il fait un voyage dans le passé de la ville. Force et courage à celui-là.
Bel enchaînement, où la concision le dispute souvent au mystère.
Très intéressant de voir la suite des propositions.
Penser à un livre, à un blog… ??
Pour livre ou blog je sais pas. Je sens bien que je trame quelque chose mais je ne sais pas quelle forme. Peut être plusieurs. Merci en tout cas.