Elle veut toujours aller là où, sur la carte, il y a un point d’attention. C’est-à-dire un dessin qui laisse penser que le monde sera différent à cet endroit. C’est la joliesse du dessin, qui fait ça. La beauté qu’elle imagine du territoire. Les péninsules, surtout. Des bandes des terre bordées par le bleu immobile de l’eau qui bouge. Le découpage graphique des bords, marges, frontières ; les espaces liminaux lui font un aimant de vie. Et des déceptions, parce que le monde sur les marges est la plupart du temps comme ailleurs, des forêts, des plages. Sauf quand il y a des murs.