Ce à quoi il faudrait se tenir pour continuer ce carnet ou un autre et plus largement, écrire au long cours :
- D’abord, « ouvrir » un carnet pour le récit, les nouvelles, le recueil en cours (ou poursuivre celui-ci donc) avec l’idée d’y noter chaque jour quelque chose en lien avec le projet : une scène, une réflexion sur un personnage, une situation, une citation qui viendrait nourrir l’écriture, etc.
- Faire le choix d’un carnet « générique » ou de plusieurs carnets si l’on travaille plusieurs projets en parallèle, auquel cas les intituler selon leur objet…
- Garder donc toujours le carnet en question et de quoi écrire sous la main, un carnet facile à trimballer dans son sac, dans une poche, un tout petit crayon à papier feront l’affaire…
- Pour écrire en marchant, ne pas négliger l’intérêt d’un enregistreur (le téléphone portable suffit).
- Observer la rue, la ville, la campagne, les individus croisés, prendre des notations sur tout ce qui surprend, même les choses les plus ténues, surtout elles sans doute.
- Lire et relire ses auteurs favoris, se nourrir d’un style, d’une pensée, se saisir d’une idée surgie au hasard d’un mot, d’une phrase, d’une image entrevue dans l’entre-deux de la lecture et de la rêverie.
- Lire bien sûr les livres qui ont déjà traité du thème, du sujet que l’on aborde pour y trouver sans forcément le chercher l’indice qui permettra d’avancer, de voir l’angle qu’on n’avait pas imaginé..
- Décider d’une forme avant de s’interroger sur un style d’écriture.
- Consulter les journaux de l’époque qui nous intéresse, l’actualité politique et sociale, culturelle…
- Faire un tour du côté des artistes en tous genres (peintres, sculpteurs, collagistes, photographes, architectes…) pour s’emparer d’une couleur, d’une tonalité, d’une ligne…
- Ecrire, écrire, écrire.
- Ne pas négliger l’apport des dictionnaires de toutes sortes : symboles, synonymes, analogiques, historiques, étymologiques, vieilles éditions, etc.
- Ecrire pour soi, oublier « les lecteurs ».
- Ne pas se satisfaire d’un premier jet sous prétexte qu’il a été écrit justement d’un seul trait.
- Ne pas faire lire son travail en cours à des proches !
- Laisser mûrir un récit, le relire avec distance, comme un lecteur lambda et…
- Décider de le ranger au fond d’un tiroir, voire de le détruire, l’important est peut-être de l’avoir écrit.
- Couper, couper, couper sans état d’âme et amender son texte jusqu’à en être satisfait.
- Le faire relire à deux ou trois personnes de confiance, dont on pourra entendre les critiques sans penser à se jeter du premier pont venu.
bravo ! (tu as été au bout) (Félicitations !! maintenant, continuer ton carnet…:°)) et le reste)
Je bosse, Piero ! Ce fut un bon entraînement pour retrouver un rituel d’écriture ! Merci de tes encouragements;-) Je lis tes dernières publications, ici !