Plus de limites. Celles qui, géographiques, naturelles ou historiques, séparaient les États, déterminaient l’étendue d’un territoire, n’existent plus. Elles n’ont plus de sens. Disparues, les frontières. Et avec elles leurs gardes, leurs barrières, leurs contrôles, leurs contraintes, leurs postes, leurs règles. Leur idée même n’a plus sens. Leur concept est mort. De chaud, de chaud et d’humidité. Cet indice de la température au thermomètre-globe mouillé (WBGT) que l’armée américaine surveille attentivement depuis les années 50 pour éviter à ses soldats les risques de traumatismes liés au stress thermique, a explosé sur la quasi totalité des surfaces habitables de la planète Terre. Aux dernières prospectives, il resterait environ 30% de zones où les mammifères peuvent encore survivre.L’unique frontière, entre la mort et la vie, consiste à savoir si, là où l’on est, on est en dessous de 34°TW.
En attendant que les prospectives se réalisent, on peut lire attentivement le rapport de l’Organisation Internationale du Travail sur l’impact du stress thermique sur la productivité du travail et le travail décent (OIT- 2019).
Plus qu’une frontière, celle entre la vie et la mort. C’est pour bientôt…
Merci Ugo pour cette mise en garde.
Merci Ugo choisir le sauna plutôt que le hammam avant de mourir?
Des frontières disparues c’est réalisation d’un rêve et il est synonyme de mort?