Un réflexe qui a maintenant trente-sept ans : lire les mails, y répondre. L’habitude date d’Apple, au temps où le logiciel s’appelait AppleLink, précédait Mail ou tout autre. Allumer le portable : WhatsApp et un message de La Réunion ? Du Québec ? De Guyane ? D’Orléans ? Naviguer sur les réseaux sociaux, marcher dans Avignon, visiter telle exposition, me retrouver à Paris, écouter un brin de musique, ailleurs quelle pièce de théâtre en vue, quel atelier d’écriture ? Terrain fragile : s’aventurer. Lire les nouvelles (Reporterre surtout, Médiapart, et les éditos des Mutins de Pangée). Planifier sur mon blog les publications déjà écrites. [Ou me lamenter de ne rien avoir préparé.] Trier les dernières photos prises ou reçues, les destiner à telle ou telle rubrique. Moleskine rouge, c’est le modèle du moment : y noter le rêve de la nuit (pour ma rubrique Rêves), l’essentiel du jour à venir, ou ce que j’ai omis de mentionner la veille (pour mon Carnet des jours). Jeter un œil à mon agenda, lister les impératifs de la journée. En ce moment me pencher sur la proposition d’écriture du jour (40 exercices pour le carnet d’écrivain) et la laisser mûrir. Voilà pour la matinée. En soirée, écrire la proposition du jour – ou prendre des notes dans le carnet du récit en cours – ou tenter l’écriture de la suite d’une fiction – ou commencer la rédaction d’un Va-et-vient. Une fois par semaine, ouvrir mon carnet des lectures et noter la synthèse de la dernière. Et tous les soirs quelle que soit l’heure, m’allonger à demi et lire enfin le roman ou l’essai du moment (Mes mille et une nuits, de Ruwen Ogien et Fragments de Marilyn Monroe pour cette semaine en cours).