Pour y aller il faut grimper par les rues de la ville. D’abord tu rencontreras une église. L’église au centre de la ville haute. De chaque coté douze marches permettent d’enjamber l’esplanade et de poursuivre son chemin. Plus loin c’est indiqué cimetière marin et si ça ne l’était pas le haut des croix dépassent de l’enceinte du cimetière marin. J’adore les cimetières et celui là possède tout ce que j’aime. Plusieurs niveaux. A flanc de colline. Des lauriers Roses. Des blancs. Une odeur de basilic. Dos à la mer un parc boisé. Face à la mer l’horizon et le port. Des personnes devenues des personnalités. Des noms en O. Des vieux morts et des jeunes morts. Du soleil. Des courants d’air. Sous le soleil le végétal embrasse le minéral l’air circule en provenance de l’étendu d’eau. Un cimetière solaire traversé par de l’air.
Un beau pèlerinage dans ce cimetière marin.
Merci Lea !
Hilare en visionnant cette vidéo qui me rappelle un souvenir. Je cherchais Brassens dans ce cimetière et j’ai trouvé Paul Valéry. Que de litres d’eau ingurgités après pour retrouver ces « morts qui comptent ». Merci Hélène !
merci Léa, je t’ai suivie, avec plaisir, avec angoisse et avec un véritable soulagement, tout au long de cette balade. Je reconnais la ton talent dramaturgique
« Si elle sort à 5 h, alors elle sort à 5h, je vois pas où est le problème ». J’ai bien ri! Mon voisin me racontait récemment l’histoire de deux femmes du quartier ou de l’immeuble, deux soeurs, qui sans cesse se réjouissaient de leur future sépulture au Père Lachaise, presque gourmandes : « qu’est-ce qu’on sera bien là-bas, avec une si belle vue ! »