Quand le monde te semble vaciller/ en un coup de cil/ et tu ne sais plus comment naviguer où te diriger/inquiétude effroi
Quand attendre un métro/ en fin de douce soirée/ devient calvaire, odeur de pisse et aliénation banalisée/ inquiétude effroi
Quand au détour d’un chemin/ tes repères se perdent et tu veux crier/ mais ne t’entourent que regards détournés/ inquiétude effroi
Tu regardes la télé/ consommes au supermarché/ un hit des 80’s comme rengaine à la mode/ remixé, surchauffé, mitraillé/ pour des jeunes en mal d’être aimés/ inquiétude effroi
Et tu t’acharnes à essayer/ comprendre, comprendre, toujours / toi d’abord, l’enfer c’est parfois les autres/ dans les tranchées et les sourires en dragées/ inquiétude et froid
En vous lisant je pense à cette carte postale qui trone sur une de mes portes. L’illustration noir et blanc montre une femme arrivant sur une plage pleine. La carte est titré: l’enfer c’est les autres n°63