Une ville au bout du monde, des rues de boues, des maisons en bois, et l’océan pacifique qui empêche toute fuite en avant.
Le début du 20e siècle, la pauvreté du sud des États-Unis, de pauvres gars pas très malins, qui traînent dans les quartiers pauvres, les rues en terre battue poussiéreuse.
Los Angeles, une ville sans fin, le jazz, les junkies, la mort, le soleil, un flic qui fait ce qu’il peut.
Stockholm, les cités, la solitude du monde moderne, l’ordinaire européen, loin de la sociale démocratie tant vantée.
Les villes de province, les notables et leurs petits pouvoirs, l’homme ordinaire poussé à bout, ce moment où il commet l’irréparable, les villes où la nuit tombe vite.
Alger, son bord de mer, ces gens qui vivent à côté les uns des autres, mais qui ne se comprennent pas.
L’impasse où il y a le magasin, la honte de ces parents, l’air irrespirable, les grands boulevards, les chaussures trop petites ou trop grandes, la honte de son apparence, la honte des autres, l’humanité qui n’est pas aimable.
Nice, la France, le rêve de sa mère, le tennis, la découverte de l’écriture, le soleil, la mer, les marchés.
Montmartre, le rock, le parc, la ville sans ville, le sexe, la drogue et surtout la musique, la musique.
Super défilé d’impressions urbaines ! J’aime beaucoup leur enchaînement.
Merci Laurent pour ce texte qui va vite ! Et la musique !!
Merci Fil, oui la musique c’est important.
Une mitraillage d’instantanés dont la somme pèse une vie. Le processus est étonnant. Merci Laurent.
Merci Jean-Luc.