L’histoire du natif de l’archipel qui gardait toujours les mains dans ses poches
L’histoire du natif de l’archipel qui gardait souvent les mains derrière son dos
L’histoire de celui qui gardait les mains le long de son corps les poings fermés
L’histoire de celui qui tenait sa gamelle sous le bras
L’histoire de celui qui était le seul à porter un chapeau melon
L’histoire de celui qui se tenait loin parce qu’il devait ouvrir le magasin
L’histoire de celui qui se tenait loin parce qu’il attendait que le magasin ouvre
L’histoire de celui qui regardait par dessus l’épaule du gendarme
L’histoire du gendarme dont c’était la première fois
L’histoire du gendarme qui en avait vu d’autres
L’histoire du gendarme qui fumait parce qu’il était le plus haut gradé de la brigade de Saint Pierre
L’histoire de celui qui trainait par là parce que son doris était en réparation
L’histoire du saleur qui n’avait pas pu embarquer on ne sait pas pourquoi
L’histoire du maître doris qui n’avait pas pu embarquer parce qu’il était fin soûl
L’histoire de celui avec une casquette qui avait fait de la prison avant
L’histoire de celui qui n’avait jamais souvenir de rien
L’histoire de celui qui se souvenait bien des bois de justice quand on avait coupé la tête de Néel , un 24 août
ça aurait pu fonctionner aussi en insérant tout dans un seul bloc ! marcher vers le conceptuel… mais c’est si fortement humain aussi…
Sans doute mais sans point alors :
L’histoire du natif de l’archipel qui gardait toujours les mains dans ses poches L’histoire du natif de l’archipel qui gardait souvent les mains derrière son dos L’histoire de celui qui gardait les mains le long de son corps les poings fermés L’histoire de celui qui tenait sa gamelle sous le bras L’histoire de celui qui était le seul à porter un chapeau melon L’histoire de celui qui se tenait lien parce qu’il devait aller ouvrir le magasin L’histoire de celui qui se tenait loin parce qu’il attendait que le magasin ouvre L’histoire de celui qui regardait par dessus l’épaule du gendarme L’histoire du gendarme dont c’était la première fois L’histoire du gendarme qui en avait vu d’autres L’histoire du gendarme qui fumait parce qu’il était le plus haut gradé de la brigade de Saint Pierre L’histoire de celui qui trainait par là parce que son doris était en réparation L’histoire du saleur qui n’avait pas pu embarquer on ne sait pas pourquoi L’histoire du maître doris qui n’avait pas pu embarquer parce qu’il était fin soûl L’histoire de celui avec une casquette qui avait fait de la prison avant L’histoire de celui qui n’avait jamais souvenir de rien L’histoire de celui qui se souvenait bien des bois de justice quand on avait coupé la tête de Noël, un 24 août
Toutes ces histoires comme épitaphes qui gardent trace (de ce peu nait beaucoup ). Merci Ugo
j’adore, un portrait, mille portraits, par une histoire comme un trait, quelque chose de la caligraphie,
Après cela, moi, je remballe mes affaires ! Admiration !
Merci Nathalie, Catherine, Helena. Mais n’exagérez pas : ce n’est qu’une vieille photographie qui déclenche. Pourquoi ? Je ne sais pas. Par contre, je sais que sans vos écritures à vous, Helena, Catherine, Nathalie, des déclenchements me seraient impossibles.