Un peu en retrait au fond à gauche, sur le ciel d’un bleu presque laiteux trop saturé de lumière et de chaleur, trois palmiers et leurs ombres chétives. Gringalets, ils ont été plantés il y a seulement quelques années. Au premier plan, à droite, un banc avec, pas loin, une poubelle cylindrique. Ensuite, les trois bandes de circulation. Après la deux fois deux voies pour les automobiles, camions, bus et autres fourgonnettes, la piste cyclable grise. Avant, deux à trois fois plus large, la zone piétons – promenade, course à pied. Le revêtement de cette partie piétonne est fait d’une gomme antidérapante marron. Le sol en devient presque moelleux. Trait d’union entre ces trois espaces, les longues bandes blanches du passage soi-disant protégé qui mène au parapet et à l’escalier pour rejoindre la plage. On lui tourne le dos à la mer, mais on l’entend : elle roule avec régularité les galets du rivage. Le cri/rire d’une mouette aussi.
Codicille : pas cherché loin, d’après un article Nice-Matin lu ce soir, juste avant le visionnage de la vidéo de François. (À suivre)
Je trouve très beau de terminer par le cri de la mouette…
Rien ne bouge sur la promenade de cette corniche…
Merci pour ce récit apparemment anodin !