Cette rue va de la rue principale qui suit la vallée, à l’autre parallèle où se trouvent plein de lieux utiles, un garage, la caserne des pompiers, la salle de réunion, le centre culturel. On y va souvent, c’est un passage vers l’école, le magasin turc, la boulangerie, le bureau de tabac, les bureaux de vote. Des promeneurs y flânent, des femmes toujours pressées. Rue tranquille, sauf le soir : les gens commencent à se plaindre de nuisances, la drogue circule, les jeunes se regroupent par là. Le bruit surtout, difficile de s’endormir le soir, les quads les motos font un bruit d’enfer et que dire et à qui ? Ce matin les hirondelles passent bas, temps à l’orage, les gens commencent à arriver plus nombreux que d’ordinaire, ils se regardent, parlent un peu, se rapprochent de la barrière blanche tâchée de rouille, et se penchent, ils sont juste au-dessus de la voie de chemin de fer toujours en service, du Puy à Chateaucreux. Sur le côté, un quad jaune abimé sur le devant garé correctement.
J’aime beaucoup le rendu de l’atmosphère et cette façon de tout faire comprendre sans le dire.
Merci Laure, ça fait très plaisir. A peine si je sors la tête de l’eau, alors lire les autres je ne sais pas comment vous faites. Merci, j’ai relu mon texte autrement.