Il n’en croit pas ses yeux, il a le vertige dans ce monde qui navigue entre terre et mer. Ils sont entrain de creuser des trous, de soulever des trottoirs, de tirer des fils pour laisser passer la lumière. Tout autour de lui, bascule. Il se demande s’il est au bout de l’espoir. Il se dit qu’il a eu sa dose, faut-il passer le reste de sa vie à se lamenter sur ce qui n’est plus. Pourquoi n’a-t-il rien vu venir. Le discours rationnel est insuffisant pour expliquer les choses. II aurait fallu élargir l’espace, ouvrir la perspective, trouver la confiance sur un chemin qui n’en finit pas. Alors Il se rappelle cette phrase de Pierre Dhainaut « Les poèmes refusent, jour et nuit, de dire adieu ». À 96 ans, il y a des mots qui disparaissent, il y en a d’autres qui apparaissent.
Il est beau, cet homme d’avant dans ce paysage d’après. J’ai aimé.
Oh merci Jean-Luc, ça me fait plaisir.