Je suis devant point P, tranquille sous les platanes. Personne ne passe sur l’ancienne route nationale 6, une espèce de cul de sac qui dessert Gam vert et les bureaux des Favières d’une entreprise qui ne dit pas son nom. Personne ne vient chez point P le dimanche, c’est fermé.
C’est qui là avec une Gopro sur son casque qui se déplace en trotinnette. Mais oui, pas de doute, c’est F.B. qui parle tout seul. Non, non erreur, il est accompagné de C.S. qui gazouille à son oreille. Ils sont en conversation avec H.B. qui les appellent de Lisbonne et qui ne capte pas. Et là qui arrive, mais bien sûr c’est P. B. un nouveau avec son chevalet et ses pinceaux. Je ne m’attendais pas à tout ce raffut sous les platanes. Ils organisent un feu et tout autour s’attroupent pour chanter sous la baguette de E. C. (je ne l’avais pas vu arriver, mais c’est bien elle, très sérieuse, elle remet de l’ordre dans cette petite partie de campagne).
Lui, je ne vais pas le rater, c’est U.P. Il a encore sa cigerette et son chat en laisse, on le voit arriver de loin, à l’odeur. Mais qu’est-ce qu’il fait bras dessus-bras dessous avec Ph. L. Je ne les voyais pas ensemble. Qu’est-ce qu’on peut se tromper ! Ils viennent avec les D. Ces deux là trop drôles, ils cachent bien leurs jeux, lui la fantaisie et elle un je ne sais quoi de getnillesse complice et discrète. Jamais un mot plus haut que l’autre tous les deux, mais quelle activité. Ah tiens c’est J. D. qui les accompagne, elle est venue de sa montagne; elle porte des chaussures de montagne et un pied photographique. pas difficile de la reconnaître.
En courant et ayant la tête ailleurs, je vois aussi P. C.H. qui est rejoint par X. G. rentré de chez Tito par le car. Ils sont un peu perdus tous les deux, perdus dans leurs souvenirs. Je leur dis, c’est gentil de venir à Lissieu. Je ne pensais pas que cela vous interresserait. G. Q. les suit avec sa trousse accompagnée de M.C. G. qui se demande pourquoi elle a accepté de venir dans cette galère. Elle pensait à quelque chose de plus radical. Heureusement G. Q. l’en a dissuadée. Ce n’est pas parce que cela ne marche pas, qu’il ne faut pas publlier dit-elle en s’adressant aussi à Ph. L; Mon Dieu, mon Dieu quelle troupe, avide d’émotions fortes !
J’allais presque oublier F. R. qui se reconnaît pourtant malgré la nuit avec sa chevelure de feu. Presque timide autour du feu de bois et se demandant pourquoi elle a abandonné son jardin si paisible. Heureusement M.C. B. explique qu’ils sont là incognito et qu’il n’est pas question que les photos soient publiées.
Je suis tellement contente qu’ils soient tous là à Lissieu que je leur offre un verre et demande de bien vouloir m’excuser à ceux que j’ai oubliés dans la foule rassemblée ce soir de juillet devant Point P
Oh, Danièle, mais quelle compagnie débarquée tout d’un coup à Lissieu ! Et merci pour le verre ! Quel éclat de rire !
contente que cela t’ait fait rire. J’avais un peu abusé du rosé.
Génial! J’ai eu l’impression d’être en cours de géométrie !
Merci Géraldine. J’espère que ce n’étaient que de bons souvenirs (de géométrie).
Ne dites rien à ma mère : elle croit que je bosse chez Point S.
Je ne dirai rien et je vais essayer d’être plus sérieuse aujourd’hui.
à ta santé DGL !