Trois jours
C’est un grand jardin et une si belle maison. Une terrasse en pierre et des bouquets de fleurs, des buissons magnifiquement découpés et une petite fontaine surmontée d’une jolie statue dans une pelouse caressée par les saules pleureurs. C’est le calme et la volupté, la plénitude et le silence, le ciel bleu et pas de nuages.
Il y a de grands éclats de voix et des assiettes à moitiés pleines, des verres qui s’entrechoquent et une nappe de nuages, de petites lumières de terrasse et un va et vient entre le dedans et le dehors. Les premières ombres du soir, les chiens endormis, le vin qui coule à flots et les rires aussi.
Seules les lumières des cigarettes éclairent encore les silhouettes attablées, les regards se devinent, les plats sont vides, les bouteilles aussi.
Meubles bougés, ré-agencés pour pouvoir danser, gâteaux et champagnes mis au frais, dernières touches et retouches, derniers regards dans les chambres à coucher, petits mots de recommandation sur les lits, courses rangées, coupes prêtes, frigidaire de bouteilles, les invités ne sont pas encore arrivés, ceux d’hier soir, sont repartis, maison calme.
Première voiture, premiers amis, premiers plats posés, eaux fraîches, enfants et ados jouent avec les chiens, retrouvailles, conversations, le soleil chauffe, sorties des crèmes solaires, chapeaux de paille, chaussures retirées, cafés et chocolat à croquer, deuxième voiture.
Cercle de gens, assis sur des chaises dans le jardin, marchant, jouant, se réveillant. Quatre voitures. Les apéritifs attendent au frais. Pas d’ombre.
Plus de place pour se garer, flux incessant, le cercle s’est agrandi, chaises, verres, tables, bouteilles, olives vertes et noires, rhum et citron, chips, tapenades, éclats de rires, embrassades, robes affriolantes, chemises repassées, un vent frais mais chaud, le ciel est beau, coloré, rose et orange, les chiens sont heureux.
Descente de la nuit, gâteaux d’anniversaires brillants, feux d’artifices et bougies, chant collectif, souffler, éteindre les flammes, applaudissements, éclats de voix, noir du jardin, cache cache des ados, dégustation d’alcool derrière les buissons, musique jaillissante, corps entrant, ressortant, dedans, dehors, terrasse, jardin, maison, ça danse, ça boit, ça vit.
Corps endormis, corps qui se dandinent, corps enlacés, plus de rhum mais toujours du champagne, c’est la fête jusqu’au petit matin.
Cafés, croissants, pains au chocolat, gueules de bois et yeux gonflés, rires, souvenirs, départs, brûlures du soleil, valises qui se referment, se descendent, se rangent dans les coffres, empilement de bouteilles, poubelles pleines.
Maison rangée, derniers invités, dernière promenade dans le jardin, caisses de champagnes, restes de gâteaux, la fête peut continuer.
grande fête bien rendue. rien n’y manque. Atmosphère, atmosphère!!!
merci de nous y avoir invité
Merci Danielle, je n’ai pas trouvé le rythme que je voulais, une prochaine fois. Merci pour votre lecture, à bientôt.