Tu me donnes tes bruits, je te donne mon silence
Tu me donnes tes ombres, je te donne ma lumière
Tu me donnes tes rues, tes magasins, tes vitrines
Je te donne les chemins, la vigne sur la colline
Tu me donne tes gares, tes aéroports, tes métros
Je te donne mes carnets de voyage, mes photos
Tu me donnes tes manèges, tes flonflons, tes manifestations
Je te donne le chant des oiseaux, ceux qui volent bien haut
Tu me donnes l’illusion
Je te donne la raison
Tu me donnes l’éphémère
Je te donne le grand air
Tu me donnes la peur,
Je te donne, les fleurs, la douceur
Tu me donnes l’espoir de croire pour toi le meilleur