carte main dépliée ton notre avenir s’y lit avec
ses lignes gauchies froissées au cordeau machinal
tu vas nous elleux corps mobiles multipliés l’autre maldonne assise
seule dessous la ville métro pourtant où passer devant vous passez
iels sans bloc de supplication entendre d’où surgit gobelet
donne dit-elle qu’oreilles yeux bouches par pieds éconduits
qui quoi t’arrêtant grippe flux heurte d’une pièce sourire
ton rien minime du commun de notre notre lieu partagé
face à face donné repris qu’éviter regard iels s’obstinent
yeux en deçà de l’offert à nous vous dévoilé cela que fait
que d’être là je avec à côté autour nous vous toi mais toujours
pendant au temps du même instant où donné visage donne
lumière ni variation de matin soir à l’unique jour d’éternité
ce tunnel coulée de raison par chair d’habitude déprise
désir saisir que ça pulse en creux que ça vit là que ça donne
Quelle réussite !!! Rien à ajouter.
J’adore ! C’est un très beau texte.
Merci mille fois, Juliette !