Vieux rêve avec la phrase moyeu intacte ils veulent encore du pain mais c’est une roue il ne faut pas passer trop vite le plateau
ce que tu réponds c’est quoi
ce que tu donnes c’est couru d’avance la roue boomerang tu vois ce que tu
tellement
tu reçois tu revois et puis quoi encore on te renvoie quelque chose ou bien rien
quelle différence
la ressemblance entre donne reçois
gémeaux
envoie ou envoi sans e plutôt que donne
mais quoi
La grande roue tourne tu dis chaque nacelle déverse son eau dans la suivante ça descend et ça remonte
noria mais quoi
c’est chargé du don ce que tu reprends
à ton compte quand on aime on ne compte pas en son absence la roue tourne passe à ton voisin dans le cercle une attraction ou quoi
tu t’autorises tu prends non tu ne peux pas non on ne peut pas faire ça ce que tu prends tu le renvoies tu n’en veux pas tu reçois ça renvoie à quoi ça revient ça repart vers le destinataire qui n’existe peut-être pas tu donnes quoi on résume
ce que tu
crois tu fais quoi avec tout ce que tu
donnes enfin tu crois que tu donnes mais non tu renvoies tu vois que tu renvoies et la grande roue
s’immobilise
le temps de laisser monter qui donc
les nouveaux passagers ce que tu
crois mais ils ne viennent pas
pour ça ils viennent expérimenter
le temps lent de la grande roue
avec après s’éloigner
sans savoir ce que tu
Beau poème, Christine !
Merci !