L’arrêt de ta voix l’arrêt de ton corps. On se quitte tu me quittes immobiles. Non je ne t’attends pas je sais que je ne peux pas je ne peux plus bouger. Je ne savais plus les lignes les lignes de métro pour les retrouver. Je ne pouvais plus bouger à la porte si traversée. Je sais je dois partir tu m’écris sans être là. Je t’ai vue courir. Porte de Clignancourt. Je cherche toujours les lignes elles sont là je ne bouge pas. Je te vois là-bas tu m’écris je dois partir. Je n’ai pas bougé je ne peux pas dans l’arrêt de la ville. Dernière fois ton corps si loin déjà.
Elle ne t’attend pas la ville
Je sais mais je ne la vois pas
Elle est sans toi mais elle bouge la ville
Me laisser là un peu
Elle t’a laissée là
Je dois quoi
Tu dois te dire
Qu’on ira sans les lignes ce soir-là
Porte de Clignancourt
La dernière fois je l’ai vu arrêtée
Tu n’y reviendras pas
Encore
Tu es restée là les secondes de ta ville arrêtée
Je n’avais pas vu les secondes ils n’ont rien vu des corps je dois me dire je ne prendrai pas les lignes
De sa ville avant traversée
très beau Bérénice ce suspend dans la ville
merci beaucoup pour ta lecture Nathalie, je ne suis pas encore retournée place de Clignancourt