Ni rails, ni quais. Niquée la gare. Même plus de plaque tournante. Les vieilles machines ne peuvent plus faire face au retour. Existe-t-elle seulement la gare de cette ville qui n’existe pas dont même les vestiges rouillés disparaissent ? Une ombre sur le sol écrasé de lumière. Il y a bien un homme qui attend quelque chose. Son train. Pour rentrer. Rentrer où ? Chez qui ? Pourquoi ? Le voilà, il arrive, siffle dans ma tête. C’est le mien. Le train pour une ville où je ne veux pas aller.
Rétroliens : #40 jours #19 | Samuel m’a tuer – Tiers Livre | les 40 jours
Ramasser les vestiges rouillés de la gare d’une ville qui n’existe ( prelude à la 21 ?)
Quel plaisir de retrouver chaque jour vos textes rendus si forts par leur brièveté et leur force