C’est un reflet dans une vitrine. Ou devrais-je dire un reflet, juste un reflet parce que ce n’est plus une vitrine. Si je me concentre sur le reflet et son contenu, je suis dans un espace éclairé de l’extérieur, réfléchi, dans lequel des formes mouvantes apparaissent et disparaissent. Des fragments de passants. Des ombres halogènes. De surprenantes irruptions comme l’on peut en voir ou croire en voir du coin de l’œil ; et que l’on ne voit plus une fois s’être brusquement retourné ou avoir simplement sursauté. Au cœur du reflet, en le transperçant, une main, nue, blanche, de mannequin en ester acétique de cellulose. Elle semble saisir tout ce qui entre là. Jusqu’à ma propre image et tout ce qui m’entoure de plus vivant et de plus bruyant.
Bonjour Romain
Voici une très belle vision… inquiète… inquiétante.
Merci pour ce texte entrelacé !
ton reflet dans une vitrine m’a attirée…
(peut-être parce que j’ai écrit de mon côté sur la vitre…)
il a saisi mon image aussi sans doute et je voulais te dire que ta dernière phrase est magnifique…