C’est tôt le matin. Près de 6h30 et déjà le soleil réchauffe les avant bras contre le métal encore froid de la nuit. Il n’y a rien pour lui barrer la route, au soleil, comme le bateau a quitté le port et l’ombre des hautes façades. L’épicerie s’éloigne et s’efface dans le vol des goélands. Le café du commerce, la Halle d’autre part, la capitainerie deviennent de petits carrés de couleurs, rose, bleu, vert. Je ne sais rien de ce qui m’attend de l’autre côté. Je ne sais rien, tout au bout de cette immensité qui boit le bateau têtu. C’est pourquoi, je vais te l’écrire. Je vais te l’écrire et tout ira mieux. Je ne sais pas où ce bateau nous mène, mais tu m’y trouveras. Le port a tout à fait disparu à présent. Il n’y a plus le ciel si vaste, et tout ce qui est possible.
Très envie de lire la suite…
C’est vrai qu’il y a une fameuse promesse dans ce texte. Tu me tutoies, tu vas me raconter une histoire… Bon, j’attends.