Des yeux d’ombre creusés dans les orbites sur un visage diaphane, centenaire, coincé dans l’angle du mur, un visage tourné vers le couloir où les pas débusquent le silence | à contre-jour la main droite qui porte vers une bouche lointaine, inaccessible, un verre d’eau et le profil bourru se réveille, ses traits s’agitent, seul le regard reste perdu | les sourcils relevés ainsi que les coins de la bouche pour un bonjour joyeux et un questionnement sous l’accent circonflexe|un oiseau qui volète à même la peau comme pris dans l’encolure de la chemise et que le corps dévoile en bougeant | le regard baissé vers les pieds qui tentent de rentrer dans l’habitacle et ce coup d’œil furtif vers le passant qu’il reconnaît |