Quartier calme, hors de la grande ville.
Aménagement urbain proche de l’école :
Dans le fond à gauche, espace périmétré par de discrètes barrières espacées. Au moins trois arbres feuillus. Rien d’offensif, au contraire : tout respire la tranquillité. Simple zone (ici, vide) dévolue au personnel scolaire, aux enfants et parents. On peut imaginer des rangs de petits bouts s’y former, et le professeur compter ses élèves avant une éventuelle sortie scolaire – le bus stationnant près de la piste cyclable. Ou un père attendant sa fille en fin de journée.
Délimitant l’école publique, sur l’avant, trois frontières : d’abord un fin trottoir, ensuite la piste cyclable susmentionnée, enfin la portion de route qui rejoint la droite de l’image. Cette dernière, au niveau de l’’école, a été soigneusement pensée pour sensibiliser les automobilistes aux allers et venues des petits écoliers. En effet, le macadam a été peint en rouge sur les quelques mètres en face de l’entrée en y ajoutant une marge de manœuvre sur les extrémités (je ne sais pas si les véhicules peuvent circuler dans les deux sens). Deuxième précaution : très exactement en face, cette fois, un panneau préventif, « Attention à vos enfants », enrobe un bouquet de trois grands crayons-poteaux – bleu, rouge et jaune (le plus petit). En vérité, ces crayons sont la première chose attirant le regard, dans ce quartier, mais j’ai tenté d’écumer l’espace depuis l’arrière-plan gauche jusqu’à l’avant-plan droite.
Pour le moment, la rue et le trottoir sont totalement désert(é)s. Photo prise sans doute un weekend ou durant une période de vacances. Les voitures des riverains sont parquées devant leurs sages habitations (certaines délimitées par des haies bien taillées). Deux panneaux de signalisation bien visibles : un cul-de-sac du côté de l’école ainsi qu’une orientation pour tourner à droite.
Dans le fond, zébrant le ciel gris maussade, des réseaux de câbles électriques rejoignant chaque côté de la rue Turgot Wasquehal.
En hors-champ (si l’on triche en déplaçant son curseur), une pancarte Castorama sur la façade d’une maison, carrefour droit : « Permis de construire ».
Bonjour Grégory,
Dès 8h45 les devants d’écoles sont vides, jusqu’à la prochaine heure des parents, parfois même inquiétants, parole de remplançante ! (quand on cherche une impossible porte, une improbable sonnette, une digression qui ferait qu’on vous ouvre)(villes et villages à la même enseigne)(c’est du vrai ça, du vécu)(merci de soudain l’avoir fait resurgir)(instit un jour, instit toujours, je ne peux passer qqpart sans regarder comment et où est l’école)
Merci beaucoup, Catherine.
Tu es mon premier commentaire. Cela fait plaisir !
Et étant aussi dans l’enseignement, je comprends cette idée de transition « bruit/monde » VS. « calme/désert » en à peine quelques instants !
Toute une réalité, tout un espace est à repenser sur les habitants qui l’occupent ou non.
Tranquille et désert… une sorte de zone 51 dissimulée sous la quiétude apparente dans chaque village. Des transformations bizarres en tous cas s’y opèrent, puis le soir, les men in black surgissent et d’un coup d’instrument magique ou d’une question anodine font tout oublier aux enfants.
J’y vois tout ça
Ça existe vraiment j’y suis passé
Merci Gregory !
Cette tranquillité ne paraît qu’apparente, en effet !
Merci pour ta réaction; ça fait plaisir et encourage !