J’écris très vite juste après avoir regardé la vidéo de François parce que l’électricité sera coupée à minuit et qu’il est onze heures.
Je choisis, pas du tout arbitrairement, le nom “Anne Frank”. J’expliquerai pourquoi à une autre occasion. D’après Google earth, une vingtaine d’établissements scolaires français portent le nom d’Anne Frank.
Je suis attirée par le “collège Anne Frank provisoire” qui se situe à Antony (Hauts de Seine). Je clique et tombe sur la départementale 63. Description (courte) : en fond sept tours d’habitation de hauteurs inégales découpées sur un ciel blanc, façades rayures crème, ocre léger, l’angle d’une huitième tour se devine derrière des feuillages. Ramures entre les tours alignées dans la perspective, peut-être reliées entre elles par un jardin ou une voie arborée. Devant, un chapiteau rouge partiellement occulté par trois barnums blancs élevés derrière un grillage. À gauche deux ou trois caravanes, des véhicules utilitaires blancs. Une pancarte en hauteur, rectangulaire, montre trois photographies illisibles sur fond rouge et cette inscription : “espace cirque d’Antony”. À droite, une deuxième pancarte signale d’une flèche orientée vers la gauche un “stationnement possible”. De l’autre côté du grillage un bas côté d’herbe rase planté d’arbres jeunes mène à la route départementale d’où a été prise l’image. En face : un stade, l’arrière d’un bâtiment bas totalement opaque, sans doute les vestiaires. Pour trouver le collège provisoire Anne Frank, il faudrait demander à la personne casquée et floutée qui passe à vélo le long du cirque, mais pas le temps.
J’enchaîne, puisqu’il est vingt-trois heures vingt-deux, sur le collège Anne Frank de Lambersart (Hauts de France) et ça se complique car google earth ne fonctionne plus, je vais redémarrer l’ordi. Avenue du maréchal Foch à Lambersart, le collège Anne Frank est un bâtiment en longueur d’un étage dont le bas légèrement en retrait est vitré et blanc, le haut saillant, soutenu par des piliers en V, est vert hôpital découpé de cinq fenêtres dont trois sont identiques. Un pan de mur ocre rouge dans la profondeur qui mène aux portes d’entrée réveille l’ensemble. Une dizaine de piétons floutés, des arbres jeunes, des voitures grises stationnées sur les emplacements dédiés.
Je débarque sur l’arrière du collège Anne Frank de Grande Synthe, à l’entrée du parking (grilles ouvertes) réservé au personnel de l’établissement (six voitures parquées dont une rouge). Bâtiment rectangulaire de trois étages, cinq fenêtres presque carrées par étage. En arrière plan une vaste construction ocre s’étend sur trois niveaux, des pylônes se découpent sur un ciel très gris. Il est moins dix.
L’urgence très bien rendue
Merci, Juliette. Mieux compris la consigne. « Pour trouver le collège provisoire… il faudrait demander à la personne… » Belle idée et aussi l’urgence en parallèle de l’écriture pour trouver ce dernier collège.
non, mais arbitrairement ça ne veut pas dire grand chose non plus (« votre » Anne Franck – « ma » Dora Bruder) (content de la/les voir)