carapace bombée terre-mère qui te joue des énervés aériens bien ancrée dans cette cour qui se dit jardin ; bergenia laurier rose calfeutrés sous le verre de la serre palmes du palmier si haut qu’on voit le toit de tuiles roses rondes ; je monte là-haut tout au sommet saluer les martinets qui criaillent dans la transparence du ciel trop bleu ; rues à angles droits façades rectilignes inquiétude de rues vides pavé terne toits ondulant calmement ; vers le fleuve marron eau qui va vers l’eau eau qui se déverse eau de marais eau des marées ; sur le dos d’un martinet cerf-volant suivre le courant jusqu’à la mer s’y dissoudre dans le gris agité ; impalpabilité transparente de l’air fluidité de la mer je deviens fantôme ombre de moi-même ; héros de mes fantasmes de mes désirs de terre ferme je redescends vers toi tortue lourde et lente.
Bonjour Bernard,
des visions tournantes sur le dos d’un oiseau, on fait le voyage ! (pas sûre d’avoir envie de redescendre)
Catherine Serre
Bonjour Catherine, merci pour votre passage. Aviez-vous vu que, magicienne, vous êtes intervenue dans un festival de musique ? ici : https://www.tierslivre.net/ateliers/dialogue-04-festival/ .
Quelle envolée !
Douce et résolue.
Merci !
Merci Fil. Résolue l’envolée et la descente tout autant. Je n’étais pas si bien là-haut !
oui, du ciel à la mer, on va loin pourquoi se priver?
Oui, surtout si on peut rester dans le 11ème ! Merci pour votre passage.