Un panneau de bois dont la peinture grise s’écaille par endroit, avec, centré dans la partie haute, une ouverture en forme de cœur : les volets d’une maison toujours fermée dans cette location de vacances posée sur une des 5 terrasses qui composent le jardin.
Une volée de marche, le ciel avec des nuages, une silhouette en équilibre sur la dernière marche le pied levé : un escalier assez grand qui arrive sur un espace duquel on peut admirer un paysage à couper le souffle. Quand on monte l’escalier vers ce promontoire on ne voit que les marches et le ciel et cela donne l’impression qu’il n’y a rien après la dernière marche.
Un mimosa collé au mur de la maison, tellement collé qu’il grandit, penché, pour prendre de l’espace : cet arbre est issu d’une branche plantée le long du mur, dans la terre grattée et posée en monticule pour que la branche tienne.
C’est la nuit, il y a l’enseigne du poste de police, une moto renversée pas loin d’une voiture : un jeune homme allongé sur le trottoir attend l’ambulance, il n’a pas le permis moto, a fait le mur pour sortir et a endommagé la voiture du commissaire.
Le visage d’une jeune enfant, les yeux rougis, derrière des barreaux, les deux mains accrochées à ces derniers : elle est assise sur le balcon, collée à la rambarde et regarde ses frères jouer en bas dans le jardin de la résidence.
bravo pour être venue comme ça au plus près de l’ordinaire – c’est ce que j’étais en train d’essayer de bosser pour la #3…
Merci François pour ton commentaire. Je n’ai pu faire les propositions pendant des mois et là je reviens et ton retour me booste.