Plus trop de magasins, plus trop de promeneurs, plus trop de vie ? Mais comment faire ?
Trois fois par semaine, ramasser papiers, mégots, saletés dans la rue, on sait quand les enfants de l’école sont passés, quand le vent a tourbillonné, le samedi matin, que les jeunes se sont réunis dans le coin, cannettes, mouchoirs etc. On pense que à force de tenir propre, ça va essaimer.
Tous les matins, vers onze heure, passer dans la rue, chez deux trois voisins, on recommencera le lendemain un peu plus loin, porter une date de réunion de quartier, un prospectus sur le centre culturel, un article intéressant. Occasion de savoir si tout va bien, comment va le mari, et la petite qui a des problèmes à l’école, échanger quoi.
Descendre sur la place, et prêter attention. Pas d’enfants jouant dans les rues, comme avant. Et lui, comment il se gare ? Il ne se gare pas, s’arrête en plein milieu, tape la discute avec son copain qui arrive en face. On attend. Ça y est, c’est l’heure des rodéos, les quads, puis les mobylettes, ça devient dangereux. Comment régler ce problème devenu national, sans forcément la police ?
Le soir, vers vingt heure, aller au jardin public. Tous les soirs depuis cet été, j’entends les enfants s’amuser, crier en jouant, spontanément ? Ou bien j’ai vu sur le journal des animations ont été organisées.