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Tu pars de la Maison Besnard Pizzas 24h/24 7j/7 :: vraiment pas bonne très chère et qualité très basse :: traverses le square Henri Troyat, au croisement arrêtes toi, les pavillons qui remplissent les angles de ces croisements – une façade crème presque carrée aux bandes grises qui allongent au premier étage des fenêtres qui coulissent, de ce volume en escalier entouré d’arbustes et d’herbe longues arrondies comme une chaussée, devines caché de la rue une véranda entourée de murs qui aboutit à un jardin fermé par des palissades de fortune | | en face une autre pavillon, lui couleur maïs, à la même bande horizontale – cette fois couleur citrouille – qui allonge des fenêtres guillotines – pour adoucir l’angle de la rue André Malraux et le square Henri Troyat | | en face de ce pavillon, un autre pavillon, lui aussi cubique surmonté d’un toit exagérément pentu en forme de chapeau de gendarme, tout bleu, les bandes sur ce pavillon d’angles verticales sépare la façade en deux côtés mettant en miroir l’exacte symétrie de la façade bicolorée | | en face de ce pavillon, dernière maison de ce croisement, des blocs de béton d’une série sans fin de maison en construction, quelques ouvertures où peuvent se projeter les ombres des formes en construction, les blocs sont entourés d’une grille de métal où est accroché un panneau: « Devenez proproéiétaire – A vendre – maisons en location-accessionon. »
Traverses la rue André Malraux. Essaie.
Commenceras la rue Marguerite Duras, inaccessible, qui tourne sur la gauche, marquées de traces de camions, au delà, ce square Nathalie Sarraute que tu ne verras pas, derrière un terrain vague jonché de tubes en PVC, de palettes de matériaux de construction et de grilles en fer renforcé.
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la rue s’étend douce et anonyme bordée d’arbres réguliers, qui séparent chaque fois de chaque côté, deux voitures, deux clôtures, deux jardinets, deux pavillons blancs cassé aux toits en tuiles = ici tout est régulier, tout incite au calme et à la tranquillité, on devine des vies bien rangées, bien ordonnées, avec un sol fait de carrelages émaillés aux carrés bien larges à la couleur unie et qui s’accorde bien aux meubles de bois du siècle dernier = on devine la balançoire dans le jardin, pour les petits-enfants, qui grandissent vite vous savez = à la perpendiculaire de cette rue sans histoire, ils séparent les murets les voitures les places de parking, les arbres élèvent leurs jeunes troncs tout fins vers un houppier fourni, dont la cime tournée vers l’est a été sculptée par l’aventure des vents.
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Tournes depuis la rue Victor Hugo | | Allée = le revêtement a été découpé par morceaux entiers, à la meuleuse, pour ne laisser apparaître que ce qui est juste en dessous, une surface unie couvertes de gravillons gris = la rue se sépare en deux, à gauche une pente aboutit, dans l’ombre d’un tournant, vers ce qui sera sûrement la porte d’un garage pour la résidence d’à côté, à droite de l’autre côté du muret, continue l’allée saignée à coup de travaux jamais terminés, fermée par un magnifique mur de lierre dense qui couvre le haut mur d’une résidence de briques ocres = la rue continue dans l’anonymat de l’ombre portée par les bâtiments sur le côté, à peine quelques mètres, un lampadaire, puis la rue s’arrête sur trois boules de béton, posées par terre, avec une bite de métal rétractable en son milieu, rue barrée à la communication, on ne verra jamais ce qui est de l’autre côté.