Oh la la la vie en rose, paillettes strass maquillage
Le rose qu’on nous propose, licornes déguisements les princesses
D’avoir des quantités d’choses, peinture crayons feutres papiers
Qui donnent envie d’autre chose, broutilles bricoles vétilles riens
Aïe on nous fait croire, les merveilles les tous prêts les babioles
Que le bonheur c’est d’avoir, mandalas peinture au numéro
De l’avoir plein nos armoires, pinces à linge-créa sacs-organza fils- coton
Dérisions de nous dérisoires car, mieux vaut bouts d’chiffons tricotins
Il se dégage, flots d’objets abandonnés
De ces cartons d’emballage, beaux prometteurs colorés
Des gens lavés hors d’usage, promettant la lune en partage
Et tristes et sans aucun avantage, sauf le plaisir du moment
On nous inflige, malgré nous sans qu’on y pense
Des désirs qui nous affligent, mosaïque et pâte à mod’ler
On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né,
Pour des cons alors qu’on est des,
Foules sentimentales,
Il faut voir comme on nous parle,
Comme on nous parle.
Une chanson comme inducteur de catalogue… belle idée, Simone !
Merci pour ton texte qui fait chanter !
Très original, et en plus j’adore cette chanson réaliste .
Formidable idée d’avoir poussé le catalogue sous cet angle. Merci Simone!
C’est très bien vu ! J’adore cette chanson et aussi cette formule, qui s’entend dans les deux sens (comme on parle à nous, comme on parle à notre place ou de nous ).