Une série de flèches disposées en éventail sur un plateau ovoïde, deux mètres de haut : … un ordinateur en haut d’une colline de Montmartre, qui calcule journellement le nombre de visiteurs, les pas et les sentiments de chacun.
Un bout de bois qui se termine par des lanières de cuir, semble-t-il, s’enfonçant dans l’asphalte, le dit bout penchant là où les ficelles sont plus courtes, et dans son sommet haussant des radicelles infiniment ramifiées : … un arbre au coin de la rue communiquant avec le socle de la Terre, les cieux et tout ce qui est vivant.
Au sol, une plaque ronde encastrée dans une plaque carrée en fer : … plaque d’égout à soulever pour s’enfoncer dans le labyrinthe extrêmement organisé du Paris souterrain, à ne pas confondre avec la Porte des Enfers, attention, la Troisième, elle légèrement fissurée de biais pour accéder à des espaces aériens.
Une corde inaccessible, placée haut, accrochée à un triangle de métal rivé dans un mur : … situé à l’angle de la rue des Degrés et celle des Nauths dans le quartier des Sables, hommage commémoratif à un épisode du Moyen Age rappelant la triste aventure d’un musicien tentant mais échouant toute sa vie à l’invention d’un instrument.
Un Paris très concret porteur d’imaginaire… une ville invisible comme je les aime, merci.
Grand merci de mon côté pour ce retour qui me donne du poids pour démarrer la session de marathon d’été !!! En veillant toujours à la légèreté, bien sûr ! Sinon, l’invisibilité, oui, en effet !!!