Il doit être environ 3h du matin, je déambule dans la nuit noire avec quatre de mes camarades, deux filles et deux garçons. Le monde est éteint autour de moi, il n’y a pas un bruit. Nos pas résonnent sur le goudron. il fait ni froid ni chaud. Je regarde devant moi et le temps d’un instant, qui me parait durer une éternité, je regarde mes amis s’éloigner lentement. Chacun de leur pas est réfléchit, leurs jambes se tendent l’une après l’autre, fléchissent. Une danse de pas commence. Leurs bras se balancent le long de leur buste et un rythme se met en place. Un rythme réglé comme une horloge. J’admire, de derrière, ce lent spectacle.