Suis-je une de ces foutues vieilles dames qui regarde la TÉLÉ le son coupé peinarde dans son lit qui se plaît à rabâcher à loisir qu’elle cherche en vain une solution devant cette autre qui bizarrement a les mêmes cheveux blancs que moi et qui me regarde du pied de mon lit dans les remous de mes nuits blanches et qui s’écrie dès le matin Tu en sais des choses alors que la plupart du temps je n’arrive même plus à penser et qu’elle rajoute de me mettre en scène et d’aller de l’avant et de me lever et de me simplifier l’existence et de me tenir debout pour qu’enfin elle puisse elle aussi penser à elle et rester dans l’ombre.