Après l’alcool, Ashley endormi voyageait dans les limbes. Je me penchais sur sa parfaite immobilité et j’attendais un signe de vie. Les premières secondes, rien ne se passait. Le torse, les narines, rien. J’attendais, les yeux fixés tantôt sur la poitrine, tantôt sur le visage. Je ne pensais rien, je guettais. Au bout d’un temps, un tremblement infime du torse, un seul, mettait fin à ma veille. Il était revenu. Je m’endormais. Une nuit peut-être plus alcoolisée, Ashley n’est pas revenu.