pour pas perdre, pas trop s’égarer, avancer sans toi, sans rien, donne moi lui la main,
le corps le cœur toujours, avec sang, sans trop donner, peux, la vie partie de moi
sexe ouvert, bien sûr, toujours la mort à côté, pas prise a été donnée, pas donnée
du fond mes oreilles, la mer logée, une mère lovée, créée pour donner un amour infini
rien vu, rien entendu, jamais, je parti, reste donner à vivre, à voir, à entendre,
tout donner c’est quoi, donner tout, quand reste rien qu’un souffle tenu, retenu,
et si le coup donné, pas reçu, raté, mangé le coup donné, avait avalé, était mangé
et toi aussi lui elle l’aider à partir, la prendre par le pied, elle donne un coup de main,
comme père, l’impair, mine de rien, elle donne sa chance aux petits, aux petits riens,
lequel m’a donné le courage de dire, ne pas taire, crier et soupirer je peux,
tu veux me donner une caresse, pas toi l’autre, je veux lui donner du plaisir tu crois pas
pas un chien, pas un rat, donne à manger au chat, au scorpion, au nuage, à l’orange
toi prendre la tangente, lui, pas lui non pas loin la route, donne confiance aux ailleurs,
donne moi de l’argent pour fuir ça, pour pas trop perdre trop les enfants
l’amitié elles la donnent, la réplique aussi, en sourdine je pleure même pas,
je parti, autre pas revenu, entendu cri attention, donne moi ton attention svp
svp stop perdu stop, donne eau, donne pain, pas fini la vie, pas dépasser le chemin
donner la poupée chiffon pour donner le change à l’ange, pardon petite enfant
elle prend, elle donne de l’amour pas cadeau, de l’amour échange, pourri l’amour
il donne son énergie, la force elle l’a. Reste tant à donner.
Merci Pascale pour ton très beau poème !
Quel bon moment de lecture !
Merci Fil, parce que c’était un peu « sans filet »pour moi de publier ce texte-là.