Après avoir traversé la ville étrangère. Devant le parking comme un delta. Suivre les lignes, traverser. Large, tout pourrait sortir par là : la grille est fermée. Être dans la file au passage d’une porte à mesure de contrôle. Puis parmi les pas rapides des autres, séparés mais tous vers l’avant. Points à mesure des allées et des hangars. À chacun, certains disparaissent. Continuer. Presque au mur de limite, un bâtiment, cabane comparé aux autres. Rangée de casiers. Après quelques jours trouver le sien sans regarder le numéro. Sortir le bleu. Enlever, enfiler, chausser. Enfoncer dans le casier. Passer entre les phrases. Saluer, serrer. Avant de sortir, pointer. Entrer, recevoir le volume. Être réduit. Rejoindre le centre. S’approcher du cercle. Saluer chacun. À son tour se tenir immobile. Attendre la sonnerie. Se taire à la peur.
ça pourrait être le pitch d’un étrange livre de 800 pages !
Je pensais que cela se terminait bien sur la sonnerie mais il y a effectivement de la matière sombre à remuer derrière.
Dense et intense, comme le noyau dur de quelque chose qui ne demanderait qu’à s’épandre.
Si seulement !
deux fois que je relis…parce que le titre m’a claqué le cristallin gauche. J’ai toujours pas trouvé le frigo…je reviendrai si je retrouve le chemin…
Ce n’est pas dit dans le texte, ce sont des pelleteuses pas des frigo 🙂
Quelle inquiétude, malaise, entre les lignes. Conclusif, se taire à la peur.
Merci pour ce texte.