Voix de tabac et voix de pipe voix du coin de la cheminée aussi chaude et lumineuse que flamme voix nommant le monde voix capable de faire apparaitre tout ce qu’elle nomme, des cloches de pâques en plein vol dans l’air du matin ou le Mont Blanc qui bouge voix essentielle voix toujours douce voix éclairante voix donnant mystères aussi quand des histoires vrai voix de Grand Sioux breton, voix de ses yeux facétieux et voix de papier qui sent la colle, voix de silence aimé par dessus tout, monde donné par cette vive voix sure et stable parfois inquiète, voix trop manques, la garder,voix de mes larmes.
bravo et bienvenue pour cette première publication ! quant à la voix de pipe, je les revois sur le râtelier dans la maison de St Brieuc !
merci, c’est comme si c’était vous et votre si belle manière de parler de l’écriture qui m’aviez sortie du silence. Mais ce n’est pas ma première manifestation ici, j’ai aussi donné quelques lignes en réponse à W. Benjamin : » Le Juif Errant » (ou comment je me suis appris à lire).
Est-ce bien la Maison Uscher que l’on voit derrière vous dans vos vidéos ( qui sont devenues pour moi rdv amicaux ) ?
J’aime cette forme que vous donnez au texte et qui traduit tout si bien. Merci et bienvenue.
Merci de votre généreux commentaire !
pour un aussi voix de pipe, de cette pipe qu’il culottait, de cette pipe dont nous guettions sa chute sur ses genoux quand le soir dans son fauteuil « il réfléchissait »
(et oui, la forme de ce texte)
excusez-moi, je ne comprends pas votre commentaire, aviez-vous aussi un grand-père fumeur de pipe ?