Le do majeur, le souffle, chant du rock, une voix rock, une voix basse, avec des tonalités cuivrées , résonance du blues, mais une voix venue dans le train, ou chez elle, arrivée, dans un autre lieu, silhouette, sans voix, sa voix et les accords de la guitare basse, commence à détailler le ciel, passe , le ciel, résonance du train dans le train cage de résonance, objet, tintements, percussions, percussions en aigus, fauteuil , résonance plus étouffée, les bras du fauteuil, vitesse, plus de vitesse, ciel sombre et de plus en plus sombre. Attente. Attente, attente, le détail des petites choses, le voisin, le masque sur les yeux, trois rangs devant, la couleur des bagages, la texture en cuir des bagages, l’arrêt, un passager se lève, attrape la poignée en fer, passe le couloir, les vitres, la valise contre l’acier du wagon, pas, pas, les vêtements dans la valise, le pull en laine, les chaussures, les livres, le portable, la tablette, les choses, enfin le sas, escalier en fer, elle prend son miroir, entend, écoute, son de sa voix dans le demi sommeil : voix, résonance profonde, comme une nageuse, qui remonte le courant, les vibrations, très fugitives, elle parle, le miroir fait le pont, image et réfraction de la voix, revient vers son souffle, et sent deux continents l’un se détachant de l’autre, comme ombre et lumière continent lumière se détache du continent ombre, et elle entend cela et elle veut chante cela, dans le trouble des profondeurs, la fissure entre ombre et lumière, l’une soutenant l’autre ou la poussant en avant afin que le souffle en sorte grandi. Attente respiration, séparation apaisée. Respiration. chacun voulant prendre son amplitude, le son passe entre les deux continents, se cherche un passage, étroit, vers le retour au souffle, le son des continents en elle : la peur de cette fission, et de cette disparition, l’un va disparaitre au profit de l’autre mais la voix fait le liant, acceptation de la disparition, joie. Pulsation du temps maintenant, les continents se réorganisent en d’autres iles ou montagnes, et océans, sa voix résonance des mers, pulsation et temps, 1 2 3 4
Vibrations. Le train elle avance vers quelque chose, vers l’unification, vers encore latitudes imaginaires, cela de plus en vite, elle a la sensation de se trouver sur un manège lancé à grande vitesse, le passage sous marin, des monstres marins se déploient sous les fondations de la ville , certains sont figés et tiennent lieux de colonnes de soutènement, le manège lancé ne s’arrête plus, les monstres marins regardent passer le convoi fou, sous la mer une cité entière croise dans la mer, le convoi reprend de l’altitude, on revient vers l’oxygène, elle sent que le premier du trajet prend fin, réveil, et l’homme, celui qui a disparu, , ni l’homme, ni travail, à l’arrivé – reset, le mystère de celui qui a disparu, mais alors, une disparition, puis une autre et un manque, et quelques révolutions plus tard.