… des vinyles: Brassens et Bach; Bach au piano; Bach au violoncelle; La passion selon …; son propre enregistrement de Pierre et le loup — entre L’élégie de Fauré et Le requiem de mozart (l’enregistrement de Karl Böhm) ; Le Petit Poucet dans sa voix avec l’ogre en noir sur la pochette — son sourire comme une morsure—, sur fond vert ; La pavane pour une infante défunte de Ravel sur le tourne disque Philips avec le bras courbe en bakélite noire — on ne le sort pas, toujours ouvert il tourne en dedans—; le coffre ou « petit coffre fort à usage domestique »: deux mains sur deux un quart, soit 42cm/ 53cm, pas scellé juste coincé entre deux étagères; une brosse à habits avec un manche en ivoire fendillé, une boite qui contenait des pastilles pour la voix aux pins des Vosges, pleine de trombones et de punaises; un clip d’oreille, une sorte de gros escargot doré; des papiers enserrés dans des chemises toilées posées à plat, des élastiques de la largeur d’un ongle dans un cendrier rapporté de Leningrad ( on dit Saint-Pétersbourg); la porte du placard grince quand on l’ouvre, pour qu’elle ne se referme pas il faut la bloquer avec une cale; sa cale de bois. Ce placard : « fourre tout », vide poche et coffre fort qui est aussi un placard à musique. Dans le coffre il y a de l’argent : des espèces, une pince à billet en métal doré est posée sur le haut du coffre; quand elle n’y est pas c’est qu’on l’a vidé de ses billets, demeurent les bagues et le bracelet d’Amérique du nord; la clé ressemble à une clé de poupée et la serrure à une quille, avant de glisser la clé il faut saisir des chiffres en tournant un gr os bouton rond, une combinaison à cinq chiffres dont elle a gardé trace dans un carnet posé sur l’étagère la plus haute, les chiffres se fondent aux pages d’un poème. Là haut, à côté du carnet il y a la boite aux dents et aux mèches …
Des courants d’air. Des courants d’existences plutôt. J’ai senti le souffle.
Merci Jean Luc qui me rend nostalgique des cabines téléphoniques
« Les chiffres se fondent aux pages d’un poème ». Merci Nathalie Holt pour ces combinaisons, cette porte qui grince, Bach au piano, Bach au violoncelle…Oui, le souffle polyphonique des vies résonne.
Merci Ugo qui ouvre au monde d’Adélaïde Tirainnanzi, est né « da une donna che non consente di essere nominata ».
<<<<<<<<<<<< comme du fil se déroulant sur sa bobine, un brin de vie tenace se montre""""""""""""""""
Merci Louise …