Prologue
Voyages réels
Cette année là, j’étais à Conakry, énergie folle, danses dans la nuit, l’Atlantique et les djembé, revenir à tout prix en Afrique
Cette année là j’étais à Belgrade, obscurité, temps glacial, la loge de passage de l’institut français non chauffée, les magasins chinois , le blanc et le givre, le café en ?
Cette année là j’étais à Tozeur, la mer de sable ou de sel, les roses figées , les labyrinthes amoureux et l’oasis, l’oasis, l’oasis.
Cette année là j’étais à Turin, les hautes murailles grises, la ville entourée de montagnes, le musé d’art africain et le saint suaire de véronique.
Cette année là j’étais à New York, enfin la statue de la Liberté, enfin Harlem enfin la solitude de verre, le rap et la cinquième avenue.
Cette année là, j’étais à Oxford, des anglais pâles aux cheveux roux, des salles de cours aux somptueuses boiseries, des jardins, des ruelles, des jardins…
Cette année là j’étais à La Nouvelle Orléans, les petites rues du French quarter, les cafés, ni noirs ni serrés et the Old Man majestueux Ô le Mississippi !
Cette année là j’étais à Beyrouth, les bombes israéliennes détruisaient la ville, elles tombaient sur les maisons, les immeubles, les ports, les routes, sur l’âme de Biblos.
Cette année là j’étais à Agadir, les passages du vieux marché, flacons d’huile d’argan, perles fines, éclats d’eucalyptus, et l’Atlantique.
Cette année là j’étais à Mont de Marsan, dans les Landes, et je naissais : début d’un voyage à travers le temps et l’espace, en essayant de se cogner le moins possible.
Le moins possible, ou au moins éviter les Zangles…
Merci de la balade, je ne saurai dire, mais j’ai aimé.
merci !