Elle marche sans bruit sur un carrelage ancien qu’elle distingue à peine.
Ses bras se lèvent et s’abaissent, imitant le vol d’un oiseau.
Sur les murs, des tableaux ont laissé leur trace sur la tapisserie jaunie par les années. Ont-ils été volés ? Vendus ? Peintures ou portraits de famille ?
Sur sa gauche, une porte est entrouverte.
Un rai de lumière se faufile entre les planches de bois qui condamnent la fenêtre.
Un comptoir de bar, face à lui une table rectangulaire en formica et une banquette défraîchie repoussées contre le mur. Sur la table, elle aperçoit une pile d’anciennes bandes dessinées recouvertes de poussière.
A l’extrémité du couloir, un escalier en bois grimpe sur la droite. La première marche en pierre blanche porte la trace plus foncée de l’usure du temps. Elle caresse la boule en porcelaine de la rampe qui vacille délicatement sous son geste. Au-delà, l’obscurité envahit le palier. Elle pense à une maison fantôme, une maison hors du temps abandonnée par la course des années.
Elle décide de laisser l’étage à son mystère. A quelques pas, une verrière protège une terrasse envahie par la végétation. Le lierre a pris possession par les verres brisés.
Une porte ouverte sur un vaste jardin sauvage, laisse entrer les oiseaux.
Assise sur une chaise accotée à un rosier blanc elle distingue une vieille femme au corps pâle, ses cheveux blancs relevés en chignon.
Jolie entrée en matière, ça valait le coup d’être patiente, chère Fabienne !!
À bientôt la suite du récit, les personnages etc.
Et bon courage pour tout ça… et le reste !
Est-ce le JE, puis le TU, réunis à présent derrière ce ELLE ?
finalement es-ce le mode de narration qui te convient en cette proposition 3 qui commence à ouvrir et dessiner un monde ?
et tu sais combien je te rejoins avec « Une porte ouverte sur un vaste jardin sauvage, laisse entrer les oiseaux »
(comme un étrange rapprochement avec mon texte que peut-être tu as parcouru ou pas encore ? https://www.tierslivre.net/ateliers/ete2023-02-on-dirait-un-tableau/ )
toujours à suivre….